lundi 28 novembre 2011

Il tue son fils en le mettant dans le lave-linge


« Seule la mort est inutile »

Une chevelure d’ange blond et une bouille à croquer... Vendredi soir, à Germigny-l’Evêque (Seine-et-Marne), à 10 km de Meaux, Bastien, 3 ans, est décédé après avoir été mis nu dans le lave-linge par son père. Christophe Champenois a voulu « punir » son fils d’une bêtise commise à l’école.
Serait-ce d’avoir jeté dans les toilettes jeudi le dessin d’une camarade de classe qui lui valut ce châtiment ?


Le père, âgé de 33 ans, met en route la machine à laver. Quand Charlène, la mère, récupère le petit dans ses bras, il était gelé. Elle court chez Alice, sa voisine et son amie, racontant que Bastien est tombé dans l’escalier. « Je l’ai pris dans mes bras comme une poupée désarticulée, dit Alice, j’ai senti le dernier battement de son cœur. Charlène ne bougeait pas, elle était toute rouge, pétrifiée, elle ne comprenait pas qu’il était . » Maud, la sœur de Bastien âgée de 5 ans, vient dire la vérité à Fidélio, le mari d’Alice. « Elle m’a dit que Bastien ne s’était pas réveillé en sortant de la machine. Quand Christophe a su que Maud avait parlé, il a voulu la frapper, je me suis interposé. La fillette a confié que ce n’était pas la première fois que son père mettait le petit dans la machine. Il enfermait parfois son fils deux heures dans le placard pour le punir. »

Fidélio dit désemparé : « Quand Bastien était bébé, il le mettait enveloppé dans une couverture sur le rebord de la fenêtre. Quand je voyais ça, je criais. » Dans l’appartement d’Alice et Fidélio, les parents et la sœur de Charlène sont présents, anéantis.

« Bastien n’était pas un enfant désiré, témoigne Evelyne, la mère de Charlène. Jusqu’à son accouchement, ma fille m’assurait qu’elle n’était pas enceinte. Le jour de la naissance, quand j’ai appelé Christophe, il buvait avec des copains et m’a dit qu’il ne voulait pas de cet enfant. Bastien était un souffre-douleur. Ma fille a sept frères et sœurs, elle était gentille, une mère poule. »

Mais Charlène, 25 ans, courbait l’échine, soumise à un mari sans travail. Elle ne se plaignait pas, mais marchait avec la même et unique paire de chaussures depuis quatre ans, acceptait la coupe ratée faite par un copain de Christophe soi-disant coiffeur. « Je sais qu’elle était battue, mais ne disait rien, rapporte sa soeur Christelle. Vendredi, elle avait des marques sur le visage, elle m’a dit qu’elle s’est pris une clé à mollette en dévissant un boulon, je lui ai répondu que la clé n’a pas cinq doigts. »

« Elle était adorable, je lui confiais mes enfants, je considérais les siens comme les miens », raconte Alice, qui assure que des éducatrices sont passées chez Charlène et Christophe, sans donner de suite. Les parents étaient toujours hier soir à 22 heures au parquet de Meaux qui a ordonné une ouverture d’information judiciaire pour , non-empêchement de commission d’un  et non-assistance à personne en danger.
Sources: Le Parisien
Milles pensées a la famille.

dimanche 27 novembre 2011

Personnages peints sur des objets



Gilbert Legrand transforme des objets usuels en sculptures de personnages juste en les peignant., il y en a plus sur son site.


La douane et ses objets saisit



Le photographe Taryn Simon a passé 5 jours à l’aéroport de New York à prendre en photo les objets saisis par les douanes,  Son site.
Pénis de cerf :
Bouteille en pied de vache :
Larves d’insectes et papillons :
Poudre d’or :
Cochon d’Inde séché :

samedi 26 novembre 2011

100ème article

C'est le 100ème article de La Boite Rouge, pour fêter ça on pourrait déguster un carré de chocolat au bacon ?

Le bazooka nucléaire



Ce que vous voyez sur l’image ci-dessus est un missile nucléaire miniature monté sur un bazooka portable qui nous vient tout droit de la guerre froide.
Dans les années 50 et 60 le gouvernement Américain cherchait à développer une arme nucléaire la plus légère et portable possible de façon à être capable de la parachuter sur le dos d’un soldat près des lignes ennemies, après de longues recherches ils ont conçut une tête nucléaire dénommée W54.
A cause de leur taille ces bombes atomiques étaient de faible puissance, entre 10 et 20 tonnes de TNT, très loin des 13 000 tonnes d’Hiroshima mais suffisantes pour détruire un quartier.
On la voit ici entourée d’officiels du gouvernement américain lors d’une présentation :
Elle pèse à peine 35kg, mesure 78cm de long et 28cm de diamètre.
Mais les militaires ne s’arrêtent pas en si bon chemin, ils décident de la monter sur un bazooka sans recul et nomment la bête M-388 Davy Crockett.
Le M-388 Davy Crockett était utilisé par une équipe de 3 hommes et pouvait être monté sur une Jeep spécialement équipée ou utilisée sur un trépied.
C’est à ce moment là que les américains se sont aperçus de deux problemes majeurs, d’abord les bazookas sans recul ne sont pas très précis, du coup les soldats visaient un peut au hasard et ensuite la portée de ces lance missiles n’était que de 2 à 4km ce qui exposait les soldats aux radiations et à une mort certaine si les vents n’étaient pas favorables.
Ça n’a pas empêché les États-Unis d’en produire 2100 à partir de 1956 et de les utiliser en service actif de 1961 à 1971 dans toutes les armées ( à part les gardes-côtes ).
Le Davy Crockett a été testé en le 17 juillet 1962 dans le désert du Nevada :
Mais comme un militaire ça a vraiment de l’imagination, la tête nucléaire W54 fut aussi utilisée à partir de 1956 dans un missile Air-Air guidé appelé AIM-26 Falcon prévu pour détruire les bombardier soviétiques.
Il était guidé par un radar semi-actif et pouvait voler à match 2 sur 10km mais fut peu utilisé par l’armée qui lui préférait une version conventionnelle.
Quelques photos du Davy Crockett pour finir :

What the fuck ?